Depuis 2012, de nombreux membres ont intégré la mission de Kôm Abou Billou : archéologues, céramologues, égyptologues, anthropologue forment ainsi le noyau dur des participants.

Sylvain Dhennin, égyptologue et archéologue, CNRS, HiSoMA – Directeur de la mission

Égyptologue et archéologue, ancien membre scientifique de l’IFAO, Sylvain Dhennin a soutenu une thèse en 2009 portant sur le delta occidental du Nil (De Kôm Abou Billou à la Ménoufieh, recherche historique et archéologique dans le delta égyptien). Directeur de la mission de Kôm Abou Billou, qu’il a créée en 2012, il a dirigé plusieurs programmes de recherche au sein de l’Ifao et s’intéresse particulièrement aux cultes et sacerdoces de Basse-Égypte, à la géographie historique et religieuse, à la toponymie et à l’archéologie du delta occidental et à la Maréotide pharaonique. Il a également participé aux fouilles de Bouto, de Balat et aux travaux de la mission de Taposiris Magna (2005-2009). Il y a d’abord fouillé la nécropole des animaux de Taposiris et explore, depuis 2012, la ville et le kôm de Plinthine.

Shady Abdelhady, helléniste

Shady Abdelhady est diplômé de l’Université d’Ayn Shams, spécialiste de l’Égypte gréco-romaine. Il a effectué un master sur les stèles funéraires de Kôm Abou Billou et participe à la mission depuis ses débuts en décembre 2012. Maître-assistant au Département d’archéologie de la faculté de lettres de l’Université d’Ayn Shams de 2007 à 2016, il s’apprête à poursuivre ses études en commençant un doctorat sur les représentations de divinités dans la religion privée d’époque gréco-romaine.

Mohamed Abdou Hussein, intendant de chantier, Ifao

Mohamed Adbou Hussein est intendant de chantier dans le cadre de la mission de Kôm Abou Billou depuis novembre 2014. Il assure depuis peu cette même fonction au sein de la mission de Taposiris Magna/Plinthine. Travaillant pour l’Ifao depuis de nombreuses années, il est chargé de l’organisation générale du chantier (matériel, ravitaillement, hébergement) et du recrutement des fouilleurs locaux. Il  s’assure aussi au quotidien du bien-être des membres de la mission !

Jillian Akharraz, helléniste, Universités Lyon 2 & Lyon 3

Étudiant en Master à l’Université de Lyon, sous la direction de Véronique Chankowski, dans le cadre du master Archéologie et Histoire des Mondes Anciens, Jillian Akharraz a pour sujet de mémoire de master : « Les liens interpersonnels à Dèlos durant la période de son Indépendance, -314/-167 ». En plus de sa formation actuelle d’historien helléniste à Lyon 2, il a suivi une formation master en Patrimoine et Muséographie à Lyon 3. Il participe depuis 2016 à la mission Kôm Abou Billou et s’occupe de l’incrémentation de la base de données des stèles funéraires du site.

Florence Albert, égyptologue, hiératisante, Ifao

Florence Albert a soutenu une thèse en 2010 portant sur l’édition d’un manuscrit inédit sous la direction d’Annie Gasse (« Analyse technique, textuelle et paléographique d’un Livre des morts inédit conservé au musée du Vatican (Inv. n° 38603) »). Après avoir intégré l’équipe du Totenbuch-Projekt de l’Université de Bonn, elle occupe depuis 2013 le poste de responsable des publications de l’Ifao au Caire. Son intérêt se centre particulièrement sur les textes funéraires et religieux tardifs, ainsi que sur leurs procédés de conception, de transmission et d’adaptation. Elle est par ailleurs membre des missions archéologiques de Balat, de Tabbet el-Guech et de Kôm Abou Billou.

Marie-Lys Arnette, égyptologue, Ifao

Marie-Lys Arnette a obtenu une thèse de l’Université de Paris IV en 2010 sur le sujet « La mort perçue comme une nouvelle naissance dans les grands textes funéraires de l’Égypte ancienne jusqu’à la fin du Nouvel Empire » (sous la direction d’A. Forgeau). Adjointe aux publications de l’Ifao entre 2012 et 2013, elle y est aujourd’hui membre scientifique. Ses thèmes de recherches sont essentiellement associés aux rites de passage, à la naissance et à l’accouchement ainsi qu’à la mort comme renaissance.

Léo Cagnard, archéologue, Université Montpellier 3

Docteur de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Léo Cagnard a rejoint la mission de Kôm Abou Billou en 2016 pour ouvrir un nouveau secteur de la nécropole romaine. Il est égyptologue, spécialiste de géographie historique et religieuse. Sa thèse a porté sur la province de Létopolis (II^e province des sources religieuses de tradition pharaonique), qui bordait celle de Kôm Abou Billou, juste au sud. Il a participé à plusieurs fouilles archéologiques en France et en Italie.

Quentin Cécillon, égyptologue, Université Lyon 2, HiSoMA

Quentin Cécillon est étudiant en deuxième année de Master à l’Université de Lyon, sous la direction de Laure Pantalacci, dans le cadre du master Archéologie et Histoire des Mondes Anciens, et a pour sujet de mémoire : « Le territoire égyptien : administration et réseaux provinciaux, de l’Ancien Empire au Moyen Empire ». Pour compléter sa formation actuelle d’égyptologue à Lyon 2, il suit un diplôme universitaire d’études spécialisées en égyptologie au sein de la même université. Il est également membre du conseil d’administration du Cercle lyonnais d’égyptologie Victor Loret et participe depuis 2017 à la mission Kôm Abou Billou en apportant son soutien aux opérations de fouille et de topographie.

Mohamed Gaber, assistant topographe, Ifao

Assistant topographe de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, Mohamed Gaber participe à de nombreux chantiers dans toute l’Égypte (Bouto, Tell Iswid, Tell Samara, etc.). Dans le cadre de la missison de Kôm Abou Billou, à laquelle il participe depuis 2014, il est en charge du maintien du système topographique et participe aux relevés des différents secteurs.

Joachim Le Bomin, archéologue et céramologue, université de Paris 1

Doctorant en archéologie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de M. Kaplan et de D. Pieri, Joachim Le Bomin travaille sur les réseaux d’échanges entre la Méditerranée et l’Atlantique durant l’Antiquité tardive (IVe-VIIe siècles de n.e) à travers l’étude du mobilier céramique principalement. Il est responsable d’opération en France et participe à plusieurs chantiers en tant qu’archéologue et céramologue. Il est en charge de l’étude et de la fouille des thermes de Taposiris Magna et s’occupe, à Kôm Abou Billou, de l’étude urbaine de la ville romano-byzantine.

Mélie Le Roy, anthropologue, Université Paul-Valéry Montpellier 3

Docteur de l’Université de Bordeaux en anthropologie biologique, Mélie Le Roy a rejoint la mission lors de la campagne 2015 pour prendre en charge l’étude des ossements humains et des sépultures dans le secteur de la nécropole. Ses travaux de recherche portent plus particulièrement sur la considération sociale des individus immatures au sein des populations du passé. Au sein de l’équipe de Kôm Abou Billou, elle est responsable de la fouille des sépultures et de l’étude biologique des ossements humains. Elle participe ainsi à l’analyse des pratiques funéraires et des populations qui ont vécu à Térénouthis.

Julie Marchand, céramologue, HiSoMA

Docteur de l’Université de Poitiers sur le matériel de transition byzantino-islamique, Julie a travaillé en France (métropole et DOM), en Syrie et en Égypte sur de nombreux chantiers, dont le désert Oriental et de Taposiris Magna où elle y est céramologue. Ses recherches portent également sur la vaisselle de pierre tendre du début de l’époque islamique. Elle est en charge d’étude générale de la céramique de Kôm Abou Billou, notamment des zones byzantines et des rejets d’ateliers du début de l’époque islamique.

Olivier Onézime, topographe, Ifao

Olivier Onézime est le responsable du service topographique de l’Ifao depuis 2010, en détachement de l’INRAP. Titulaire d’un BTS de géomètre-topographe, il a intégré l’INRAP en 2002 et a fait partie du service topographique des antennes des DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane) et de Saint-Orens (31). Il a travaillé sur de nombreux chantiers, en France, en Éthiopie et en Égypte. Il a, dès 2012, dressé tout le plan masse de Kôm Abou Billou.

Paul Picavet, archéologue, Université de Lille – SHS

Doctorant à l’Université de Lille sous la direction de W. Van Andringa et J.-P. Brun, Paul Picavet travaille sur les meules rotatives du nord de la Gaule et de la Germanie entre la fin de l’Âge du Fer et le haut Moyen Âge. Archéologue spécialiste de la période romaine, il a participé à différents chantiers de fouille en France et, depuis novembre 2014, il est responsable de la fouille de la nécropole romaine de Kôm Abou Billou.

 

Alexandre Rabot, archéologue, Université Lyon 2, HiSoMA

Fort d’une longue activité de terrain dans de nombreux sites du bassin méditerranéen (cf. carte), Alexandre Rabot intervient, depuis 2011, dans les missions du laboratoire HiSoMA (Égypte, Chypre…), en particulier via des projets liant relevés de terrain, SIG et gestion de données. À Kôm Abou Billou, il s’occupe notamment de la mise en place de la prospection de la ville romano-byzantine.

Rim Saleh, helléniste, Université Lyon 2

Après une licence d’archéologie et d’histoire de l’art à l’Université Lumières Lyon 2, Rim Saleh a obtenu un Master Histoire et Archéologie des Mondes Anciens. Son sujet de mémoire portait sur les installations balnéaires domestiques et les petits bains en Égypte gréco-romaine. Sur le terrain, elle travaille notamment sur la zone du temple de Kôm Abou Billou et participe depuis 2015 aux fouilles du kôm de Plinthine (secteurs 2, 6 et 8).

Aude Simony, céramologue, CEAlex

Après une double formation en histoire et archéologie à l’Université Paris Sorbonne, Aude Simony a soutenu en 2016 une thèse de doctorat en archéologie à l’Université de Poitiers intitulée « La céramique commune à pâte alluviale dans le delta occidental égyptien : production et consommation au Haut-Empire » sous la direction de P. Ballet et J.-Y. Empereur. Elle a travaillé en tant qu’archéologue et céramologue sur de nombreux chantiers en France, Italie, Égypte et au Sultanat d’Oman et participe aujourd’hui à différentes missions archéologiques dans le delta du Nil (Alexandrie, Bahig, Taposiris Magna/Plinthine, Bouto) et en Haute-Égypte (TT37, Karnak, Dendara). À Kôm Abou Billou, elle est en particulier en charge de l’étude de la céramique de la nécropole romaine.

La mission s’appuie également sur une équipe de techniciens spécialistes de la fouille, originaires de Louqsor : Mohamed Abou Shimi (debout à gauche), Mohamed Abou Gaed (debout à droite), Ramadan Abou Mahmoud (debout, 2e à droite), Mohamed Awad (en bas à gauche) et Mohamed Ragab (en bas à droite). Elle fait également appel à une équipe de fouilleurs locaux originaires des villages voisins.

Anciens membres de la mission

Didier Devauchelle, égyptologue ; Camille De Visscher, égyptologue ; Tomasz Herbich, géophysicien ; Noémie Mattana, dessinatrice ; Lætitia Meurisse, archéologue ; Thomas Nicq, photographe ; Florie Pirou, dessinatrice ; Dawid Święch, géophysicien ; Kelly Tietard, dessinatrice ; Ghislaine Widmer, égyptologue.